Joseph baptisa Sepphoris “le joyau de da Galilée.” Hérode Antipas choisit ce site en 4 av. JC pour être la capitale de son gouvernement. Vraisemblablement, il en construit le théâtre. Joseph décrivit Sepphoris comme étant la plus grande ville de Galilée et une forteresse exceptionnellement forte du temps de la Première Révolte Juive en 66. Les habitants de Sepphoris supportèrent Vespasien lors de la révolte, se rendant aux romains et sauvant ainsi la ville de la destruction (Guerre III.2.4). Ils firent même des pièces de monnaie à l’effigie de Vespasien, l’honorant au rang de “faiseur de paix.”
Sepphoris
A Vol d'Oiseau
Excavations
Cette vue aérienne donne une perspective intéressante des travaux archéologiques ayant eu lieu. Les archéologues modernes excavent habituellement dans des carrés (environ de 5m de côté), laissant les contours comme annales verticales en terre des fouilles. Certains archéologues enlèvent ces contours en les creusant après s’en être servi; d’autres les garde définitivement. Sepphoris fut en grande partie excavée par L. Waterman de l’Université de Michigan en 1931. En 1983, J. F. Strange de l’Université de Floride du Sud commença un rapport des bâtiments, citernes, et complexes funéraires. Une équipe commune de l’Université Duke, de Caroline du Nord, et de Hebrew University commencèrent des travaux en 1985.
Rue à Colonnes
Sepphoris fut rebâtie et fortifiée lorsque Hérode Antipas devint le dirigeant de la région. Il fit de Sepphoris sa capitale jusqu’à ce qu’il bâtisse Tibériade en l’an 19. Certains académiciens croient que Joseph et Jésus auraient pu aider à la construction de Sepphoris. Puisque Hérode Antipas rebâtit la ville en l’an 4 av. JC, et puisque le travail de la pierre est le principal de la région, Joseph, vivant tout près dans la ville de Nazareth, fut probablement un ouvrier travaillant la pierre comme le bois. Sepphoris était à peu près à une heure de Nazareth à pied. Cette rue à colonnes fut construite lors de la période romaine et fut l’une des principales de la ville.
Mosaïque du Nil
Dans l’un des bâtiments se trouvent de nombreux planchers en mosaïque, comprenant celui du Nil dans la pièce la plus grande. Cette mosaïque montre des festivités ayant lieues en Égypte lors de la crue du Nil. Le phare d’Alexandrie y est aussi dépeint. Celui-ci fut l’une des sept merveilles du monde de l’ancien temps. La tour au milieu de la scène de chasse est un Nilomètre, qui était utilisé pour mesurer la montée du Nil durant les inondations.
"Joconde"
Au sommet près du théâtre se trouve le plancher d’une grande salle à manger datant du début du IIIe siècle. La maison fut élevée autour d’un jardin à colonnes et avait un étage. Le bâtiment comprenait un triclinium central et fut vraisemblablement le domicile d’un païen important. Cela aurait pu être la résidence du chef de la ville ou de la région. La mosaïque du triclinium est faite de 1,5 million de pierres de 28 couleurs différentes. La femme au joli visage sur la mosaïque est aujourd’hui connue comme la “Joconde de Galilée.” Elle est dépeinte portant une guirlande en laurier et des boucles d’oreilles. Une face ressemblante fut dépeinte côté sud du cadre et peut encore être partiellement aperçu.