Comme plusieurs autres villes en Terre Sainte, Arad fut à plusieurs reprises démolie et rebâtie pour cause de sa localisation géographique stratégique. Même si la ville est située dans une région connaissant un très faible taux de précipitation, Arad fut fréquemment habité dû au fait qu’elle soit positionnée le long de routes venant de l’est et du sud-est.
Tel Arad
Ville du Néguev
Ville du Bronze Ancien
Arad mesurait 30 acres de superficie lors de la période de Bronze Ancien (300-2300 av. JC) et n’atteint jamais encore cette taille par la suite. Son importance à cette époque fut dû aux expéditions marchandes passant par là – de Sinaï au sud vers les mines de cuivre, et de l’est pour l’extraction de bitume dans la mer morte.
La "Maison Arad"
Les maisons sur ce site étaient très ressemblante en caractéristiques (un peu comme les agglomérations américaines de nos jours). La “Maison Arad” fut découvert dans d’autres site du Bronze Ancien, mais nulle part comme ici. Les caractéristiques comprennent un style de maison possédant une seule large pièce, des bancs le long des murs, un pilier en pierre au centre supportant le plafond, et un pivot pour la porte au côté gauche de l’entrée.
Forteresse de Frontière
Durant l’Age de Fer, une importante forteresse fut érigée au sommet du site afin de protéger la frontière sud-orientale d’Israël. Alors que les Amalécites et autres peuples nomades pouvaient jouer les trouble-fêtes, l’ennemi principal de Juda dans cette direction était Edom. Cette forteresse fut détruite au moins une fois par les Edomites.
Temple Israélite
A l’intérieur de la forteresse de l’Age de Fer, des archéologues ont trouvés des vestiges d’un temple ayant été utilisé pendant plusieurs siècles du temps de la monarchie divisée. Même si les centres de cultes à l’extérieur de Jérusalem furent interdits par Moïse (Deut 12), des hauts lieux eurent leur succès au travers du pays selon la Bible. L’autel pour les sacrifices peut être aperçu dans la cours extérieure.
Lieu Très Saint
Aucun document ancien ne décrit les pratiques cultuelles de ce temple, même si l’existence de deux pierres debout et de deux autels d’encens dirigent vers l’idée d’un culte de deux divinités à cet endroit. Vraisemblablement, les Israélites adorèrent à cet endroit “Yahvé et son Asherah,” une corruption de la vraie religion biblique attestée aussi sur d’autres sites archéologiques.