Située près de la Route Côtière Internationale et gardant la route principale conduisant dans les collines du territoire Israélite, Guézer fut l’une des villes les plus stratégiques des époques Cananéenne et Israélite. Site important de 33 acres, Guézer donne sur la vallée d’Ajalon et sur la route menant à Jérusalem passant par elle. Le tell fut identifié comme étant le Guézer de la Bible en 1871 par C. Clermont-Ganneau, qui deux ans plus tard trouva la première de plusieurs bornes de pierres inscrites du nom de la ville.
Guézer
Guézer depuis l'ouest
Tour du Bronze Moyen
Guézer fut l’une des villes les plus importantes du Bronze Moyen (2000-1500 av. JC), comme l’atteste les vestiges archéologiques. La ville était protégée par un grand mur comprenant une tour. Large de 16 m (52 pieds), cette tour fut la plus grande structure défensive de cette période découverte.
Porte du Bronze Moyen
Bâtie sur une fondation de pierres et de superstructure de briques, cette porte de la ville fut élevée vers 1650 av. JC et s’identifie au style typique de l’époque. Cette porte était connectée à une muraille de quatre mètres de large ayant probablement 25 ou plus tours rectangulaires. Cette ville du Bronze Moyen fut vraisemblablement détruite par Thoutmosis III lors de son invasion en 1477 av. JC.
Pierres Debout
Une série de dix pierres posées à la verticale furent découvertes lors des premières excavations effectuées sur le site (elles furent trouvées allongées par terre et furent ré-érigées par les archéologues). De médiocres fouilles ont rendues difficiles la datation du site, cependant la plupart des archéologues votent pour une date proche des années 1500 av. JC, lors des jours de gloire des Cananéens. Certaines de ces pierres font plus de trois mètres de haut. Elles auraient pu marquées un traité d’alliance (voir Ex 24) ou un lieu de culte (voir Lev 26).
Système des eaux de Guézer
Porte Salomonique
Ce que Macalister identifia comme étant un château Maccabéen est en réalité une magnifique porte de la ville datant du temps de Salomon, similaire à celles de Hatsor et de Megiddo. La date de cette porte est confirmée par la présence d’un niveau portant les traces de destruction au-dessous (du Pharaon au nom inconnu qui offrit la ville à Salomon) et d’un autre peu après sa construction (par Schischak en 925 av. JC). Les trouvailles archéologiques se concluent ainsi par une forte confirmation des récits biblique.