Une des sept églises mentionnées dans l’Apocalypse, la ville de Pergame devint le centre d’un grand royaume au IIIe millénaire av. JC et retint son statut d’influence politique et culturelle jusqu’à la période byzantine.

L’acropole s’élève à 400 m au dessus du bas de la ville située sur la plaine du Caicus.

Le dieu de la guérison, Aesclepius, était adoré dans les grands centres religieux des mondes grec et romain. Ce large complexe de Pergame fut à l’origine construit au IVe siècle av. JC et devint un centre officiel au IIIe siècle av. JC.

Au IIe siècle Adrien développa le centre qui fut ajouté à la liste des “merveilles du monde.”

Un temple à l’ancien dieu égyptien des enfers fut érigé au bas de la ville de Pergame. Le culte de Sérapis fut fondé par Ptolémée I et fut centré à Alexandrie.

Tenu pour être un dieu de guérison, en particulier de l’aveuglement, Sérapis était l’un des nombreux dieu égyptien adoré dans l’ancienne Grèce et l’ancienne Rome.

Des vestiges impressionnants de ce temple de marbre du IIe siècle dédicacé à l’empereur ont été reconstitués. Le temple se situe près de la bibliothèque qui aurait contenu 200 000 volumes et aurait été la deuxième plus grande après celle d’Alexandrie. Les parchemins furent inventés à Pergame après que les relations avec l’Egypte devinrent tendues et le papyrus difficile à obtenir.

Ce théâtre est l’un des plus pentu préservé en Turquie. Il se trouve sur la pente de l’acropole. Il fut construit lors de l’ère hellénistique et altéré lors de la période romaine.

La capacité du théâtre est estimée à 10 000 places assises.

Cette pierre blanche inscrites de noms nous rappelle des mots de Jésus: “Ecris à l’ange qui est à Pergame…Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises: A celui qui vaincra je donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit” (Apo 2:12,17).