Le Wadi Qilt voyage d’ouest en est, drainant une importante partie du nord du désert de Judée. Sur son bord longe la “Montée d’Adummim,” la route principale reliant Jéricho et Jérusalem. Le Wadi Qilt est très profond est se montre une barrière face au trafic – les voyageurs doivent le longer et ne peuvent couper par le milieu. Sur la photo à gauche, la gorge du Wadi Qilt est au centre (avec le monastère St. George à peine visible). La Montée d’Adummim longe le côté sud du wadi (en dessous sur la photo).
Wadi Qilt
Wadi Qilt
Montée d'Adummim
Le wadi lui-même n’est bon à emprunter seulement pour ceux désirant une plaisante balade pour la journée. Dans l’ancien temps, les gens voyageaient sur la route en haut. Quelques évènements bibliques ayant vraisemblablement eu lieu à cet endroit comprennent: la fuite de David face à Absalom (2 Sam 15-16), celle de Sédécias face aux Babyloniens (2 Rois 25:4), l’histoire du bon samaritain (Luc 10:25-37), et Jésus voyageant de Jéricho à Jérusalem (par ex. Luc 19:28).
Ein Parat
L’Éternel demanda à Jérémie de cacher sa ceinture de lin à prt(Hébreu), un endroit qui fut traduit par “l’Euphrate” dans la version anglaise du roi Jacques (Jé 13:5). Une meilleure traduction aurait été “Parat,” une rivière à quelques kilomètres de Jérusalem (photo à gauche). Il parait peu logique que Jérémie ait traversé la longue distance (585 km chaque allé) le menant à l’Euphrate à deux reprises, surtout qu’en plus que cette proche rivière rempli le contexte aussi bien. D’autres versions anglaises, NIV et NET Bible traduisent “Perath,” alors que d’autre telles que la NASB et la ESV suivent la traduction de la KJV (roi Jacques).
Aqueducs
Les aqueducs du Wadi Qilt furent construits pour transporter l’eau de trois ruisseaux: Farah/Parat, Fawwar, et Qilt. L’eau allait à plusieurs destinations (comprenant le monastère et les palais Hasmonéens et Hérodiens à Tulul abu el-Alayiq), dépendamment de la période.
Monastère St. George
Le monastère orthodoxe grec fut construit vers la fin du Ve siècle par Jean de Thèbes, qui après être devenu un ermite déménagea d’Égypte en 480. Le monastère fut baptisé St. George d’après le moine le plus connu du site – Gorgias de Coziba. Détruit en 614 par les Perses, le monastère fut reconstruit par les Croisés. Il resta inhabité après leur expulsion. En 1878 un moine grec, Kalinikos, s’installa là et répara le monastère, finissant en 1901.